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Saturday, May 13, 2017

Guillaume Faye : Les contradictions de l’idéologie dominante





Guillaume Faye

Les contradictions de l’idéologie dominante

L’idéologie dominante (qui n’est pas ”majoritaire” mais minoritaire et hégémonique) dans laquelle les ingrédients de gauche sont les plus présents, multiplie les contradictions internes, insurmontables et comparables à des oxymores.  Voici les plus énormes, dans plusieurs domaines : économie, immigration, islam, féminisme,  éducation,  justice, etc.  


La gauche  et la finance internationale sont objectivement  alliées

* Les socialistes défendent l’endettement national et combattent une imaginaire « austérité », méprisant l’équilibre des comptes publics qui serait de l’ « ultralibéralisme ». Pourtant, la ”finance internationale” tant honnie se réjouit de l’endettement croissant de sa débitrice, la France, à 100% de son PIB. Socialistes et spéculateurs internationaux marchent sur le même trottoir.

* La gauche anticapitaliste est donc favorable au déficit budgétaire chronique, pour des raisons ”sociales” et, en même temps déteste la ”finance internationale”. Or cette dernière, qui  finance le déficit (pour l’instant) espère que ces prêts lui rapporteront de plus en plus. La gauche anticapitaliste est donc la vache à lait de son ennemie. Mais tout cela est en partie truqué. Pourquoi ? Parce que des emprunteurs politiques de gauche touchent des commissions des créanciers pour endetter le pays.


On pourchasse un ”ultralibéralisme” imaginaire alors que la France crève du collectivisme

* Un peu partout, on s’en prend à l’ « ultralibéralisme » et à l’ « austérité » alors que la France vit dans une économie collectiviste avec plus de 57% du PIB absorbé par les dépenses publiques les plus fortes du monde ; avec un endettement qui nous rapproche de la faillite, le régime fiscal le plus lourd et confiscatoire pour les classes moyennes et les entreprises, surtout les PME et les TPE. 

* La France est un pays collectiviste, à l’économie administrée, surréglementée et surtaxée, avec la proportion de fonctionnaires parmi les plus importantes au monde ; notre pays a, de ce fait, les plus mauvais résultats (chômage, endettement, commerce extérieur, croissance) de toute l’Union européenne.


L’idéologie antiraciste est raciste

* Les antiracistes soutiennent des musulmans noirs et arabes qui sont, eux-mêmes, racistes et antisémites. Comme par exemple Mehdi Meklat (qui est allé jusqu’à souhaiter un nouvel Hitler pour exterminer les juifs), le tweeter admiré par les médias de gauche ou, proche de lui, Oulaya Amamra (sacrée meilleure espoir féminin à la remise des César), auteur de tweets racistes anti-Blancs et homophobes, excusée en raison de ses origines ethniques protégées, comme l’a remarqué Ivan Rioufol (Le Figaro, 04/02/2017).

* Le racisme anti –Blancs, bien que généralisé, n’est pas poursuivi, car il est nié ; le racisme n’est inquiété que s’il touche des personnes ”issues de la diversité” et provient d’auteurs blancs. Les cas en sont d’ailleurs  rarissimes et, en général, falsifiés. 

* L’antisémitisme et le négationnisme ne sont pas poursuivis s’ils proviennent de musulmans (cas très fréquents) ; ils ne le sont que s’ils proviennent d’Européens de souche (cas assez rares).

* Le racisme, retenu comme motif aggravant d’un crime ou délit, ne s’applique qu’aux Blancs dans la pratique des tribunaux. 

* Officiellement, les races n’existent pas mais, contradiction juridique, le racisme est qualifié de délit. Comme si l’on disait : les vélos n’existent pas mais il est interdit de circuler à vélo.

* Le Cran (Conseil représentatif des associations noires) n’est pas considéré comme raciste (bien qu’il le soit de par sa dénomination) alors qu’un Crab (Conseil représentatif des associations blanches) ne serait pas enregistré en préfecture et ses créateurs poursuivis pour racisme.

* Le terme ”Afrique noire” est politiquement correct et autorisé. Le terme ”Europe blanche” est interdit.

* Le racisme anti–Blancs, majoritaire, n’est jamais poursuivi. Le racisme contre les ”minorités visibles”, quasi inexistant, est traqué. Il est souvent inventé même s’il n’existe pas.




Discrimination positive et racisme d’État (anti Blancs)
 
* La ”discrimination positive”, c’est-à-dire accorder des privilèges, passe–droits et dérogations et faveurs des ”personnes de couleur” pour compenser leur supposée ”discrimination négative”, n’est pas, comme dans les universités américaines (« affirmative action »), légalisée en France  mais elle s’applique dans les faits : embauche prioritaire voire systématique de personnes issues de la ”diversité”, pour les emplois peu qualifiés ou de niveau moyen, dans les grandes entreprises et les fonctions publiques, aides sociales supérieures et absence de sanctions des fraudes, accès facilité au logement social dont les Français de souche sont pratiquement exclus,  etc.

* Contrairement aux discours de tous les médias, les populations issues de l’immigration – musulmane à 90%– ne sont ni défavorisés, ni exclues, mais au contraire très largement privilégiées dans tous les domaines, comme le démontre la ”politique de la Ville” ; avec un coût faramineux et sans aucun résultat.

* Les ”migrants” clandestins (le vrai terme serait ”envahisseurs”) même déboutés de la demande d’asile, sont inexpulsables et touchent des aides supérieures


La duplicité  et les aberrations  du féminisme

* Les lobbies féministes ont obtenu des lois sur l’obligation de « parité » hommes–femmes dans les listes électorales et la direction des entreprises, au nom de l’égalité entre les sexes. Or  ces mesures, d’apparence égalitaire, violent très gravement le principe d’égalité des chances des individus quel que soit leur sexe ou leur origine ; ils sont contraires à la Déclaration des droits de l’homme qui ne reconnaît la légitimité d’aucun quota fondé sur l’appartenance et la naissance. 

* Et ils nuisent aux femmes, car la sélection sur la compétence n’étant plus respectée, certaines femmes élues ou recrutées par quotas ne seront pas au niveau. On dira d’elles qu’elles bénéficient d’un favoritisme injuste. 
  
* La gauche féministe et antiraciste est islamophile (antiracisme oblige) alors que l’islam est misogyne et antisémite. Les féministes de gauche soutiennent l’immigration invasive et l’islamisation. Les Femen s’en prennent aux églises, sous prétexte que le catholicisme serait misogyne (idiot et faux) mais, par lâcheté, jamais aux mosquées, alors que la misogynie de l’islam est un de ses piliers.

* Des mouvements féministes, influencés par l’islamo–gauchisme, ont invoqué la ”liberté” des femmes pour défendre le port du « burkini » sur les plages, alors qu’elle savent parfaitement que c’est une provocation et que ce vêtement ridicule et infâmant est imposé aux femmes sous la menace. La journaliste franco–tunisienne Sonia Mabrouk interviewée par Le Figaro (07/03/2017 ) explique que ces féministes perverties, comme les islamistes « ont fait d’un symbole de domination  l’expression d’une liberté ! »

  
L’écologisme contre l’écologie

* Les écologistes veulent abolir l’énergie nucléaire, qui est la moins polluante. Leurs ”énergies renouvelables”, intermittentes, dépendantes du vent et de l’ensoleillement, donc à faible rendement, devront être secondées par le recours aux centrales à charbon et au gaz – cas actuel dans l’Allemagne anti–nucléaire. Ce qui augmente considérablement les émissions polluantes.  

* La voiture électrique, censée être moins polluante en aval, sera un facteur majeur d’accroissement de consommation (recharge des batteries) et donc de production d’électricité polluante, en amont ;  à cause du recours aux centrales thermiques. La voiture électrique est une erreur complète. Il aurait fallu investir dans des moteurs thermiques très peu polluants.

* À Paris, la limitation de la circulation automobile et la fermeture des voies sur berges par le lobby écolo de Mme Hidalgo ne provoque pas un report sur les transports en commun mais des embouteillages monstres qui augmentent la pollution de l’air.

* Le refus du canal Rhin–Rhône à grand format par le lobby écologiste a abouti à multiplier le trafic de camions très polluants sur les axes autoroutiers. 

      
Démocratie, populisme, oligarchie : confusions et mensonges 
   
* Les pays qui mettent le mot ”démocratie” dans leur appellation, surtout associé au terme de ”république”, sont souvent des tyrannies. De la République démocratique du Congo à l’ancienne République démocratique allemande.

* L’idéologie dominante, avec le ”racisme”, fustige un autre ennemi majeur : le populisme. Être ”démocrate”, encenser la ”démocratie” comme une idole laïque et se dire ”antipopuliste” est pourtant contradictoire et absurde : en effet ”démocratie” (étymologie grecque) et ”populisme” (étymologie latine) signifient exactement la même chose : souveraineté du peuple contre une oligarchie.

* L’oligarchie, qui impose sa tyrannie douce et discrète mais extrêmement efficace en France, en Europe, a peur du peuple réel de souche. Elle qualifie sa propre domination, par manipulation sémantique, de ”démocratique” et la véritable démocratie qu’elle redoute de ”populiste”, par assimilation implicite avec le fascisme.  Cynique mensonge. 


 La Justice contre la justice : partialité, politisation et abus de pouvoir d’une caste

* Le principe d’impartialité de la Justice n’est plus crédible. Une partie notable de la magistrature française est politisée et partiale. Beaucoup de magistrats ne rendent pas la justice ”au nom du peuple français” mais selon leurs engagements idéologiques. Comme sous Vichy. L’École nationale de la magistrature dispense un enseignement politiquement orienté à l’extrême–gauche voire proche de l’islamo–gauchisme.

* La magistrature se veut intouchable et sacrée comme une sorte d’Église laïque au dessus du peuple. Elle poursuit ceux qui la critiquent : démarche totalitaire.

* La ”séparation des pouvoirs ” n’est plus respectée par les instances judiciaires (affaire Fillon) qui interviennent dans l’élection présidentielle.

* Drapée dans sa fausse dignité  et son impartialité feinte,  une partie de la Justice obéit à l’idéologie dominante de gauche, de manière militante. On l’a vu avec les scandaleuses dérives délinquantes du Syndicat de la magistrature (”Mur des cons”, etc.)

* Beaucoup de magistrats ne sont impartiaux que lorsqu’il s’agit d’affaires de droit commun sans implications politiques ou ethniques. 

 * La dictature des juges non élus, surtout les juges européens, (qui s’imposent aux Parlements nationaux !), leur impunité professionnelle, leur partialité idéologique militante sont une des principales menaces contre la véritable démocratie.

* La Justice s’est réinstallée en une Corporation autonome (comme sous l’Ancien Régime) indépendante de la volonté du peuple souverain de ses élus et de la Souveraineté. L ”’indépendance” de la justice” par rapport au pouvoir politique démocratiquement élu par le peuple est une idée absurde. C’est une interprétation fausse de l’idée de ”séparation des pouvoirs” de Montesquieu.

* Car ce principe antidémocratique entraine l’institution judiciaire, non élue,  à être indépendante des lois elles mêmes, qu’elle viole sans gêne, et l’incite à former une corporation autonome. Les magistrats devraient être totalement dépendants du pouvoir législatif parlementaire et exécutif issu de la souveraineté du peuple, puisqu’ils rendent justice ”au nom du peuple”. L’indépendance de la justice est une idée tyrannique. 


L’Union européenne est anti–européenne

* Les pro-européens, défenseurs de l’Union européenne actuelle,  ainsi que les institutions de l’UE et le tribunal européen de Strasbourg favorisent l’immigration invasive en provenance des autres continents.

* L’espace Schengen d’abolition des frontières et les opérations maritimes militaires de sauvetage  en Méditerranée aboutissent à une explosion de l’invasion migratoire de l’Europe. Les marines militaires européennes ne repoussent pas les envahisseurs mais les aident à nous envahir. 

* Les institutions européennes ont accepté des règles de commerce et d’échanges internationaux systématiquement défavorables aux entreprises européennes.

* Il faut donc transformer totalement les formes de l’Union européenne actuelle et non pas en abolir le principe. Il faut en revenir à l’idée  d’Union de nations souveraines. C’est-à-dire renouer avec ce principe millénaire et antique de l’Union des cités grecques dans la souveraineté de chacune. Un peuple homogène uni avec des nations différentes mais sœurs. Mais sans aucune ”diversité” ethnique, facteur automatique de guerre civile. Europe : un seul peuple, plusieurs nations.   


Éducation nationale : l’égalitarisme  contre l’égalité

* L’abaissement du niveau et de la discipline dans l’enseignement public défavorise les enfants de milieux populaires et pauvres. Les enfants des milieux aisés vont dans le privé payant, nettement supérieur à l’Éducation nationale, contrairement au passé où le public était supérieur au privé.

* L’égalitarisme et l’idéologie anti–sélection née en Mai 68, sont les fossoyeurs de l’égalité dans l’enseignement ; ils favorisent la croissance des inégalités et bloquent la ”circulation des élites”. L’Éducation nationale française – bastion de la gauche égalitariste –  produit un des plus fort taux d’analphabètes au monde en fin de cycle primaire : 20%. À moyen terme, c’est mortel pour le pays. Le baccalauréat français n’est plus considéré, au plan international, comme un diplôme sérieux. 
       
* Dans ce domaine comme dans d’autres, l’idéologie dominante de gauche, laxiste et égalitariste, fabrique une société à deux vitesses : les enfants des classes populaires sont scolarisés dans des établissements publics bas de gamme, avec violences et insécurité permanentes (provoquées à 100% par des allogènes), corps professoral médiocre, enseignement et programmes dégradés.  Aujourd’hui, l’école publique ressemble à un supermarché low cost et bas de gamme et l’école privée à une boutique de luxe. Jadis, c’était exactement l’inverse. Merci, la gauche.


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